Ah! Et si Efrouba 2015 m'était conté?

Publié le par KBENJAMIN

Ah! Et si Efrouba 2015 m'était conté?

AMERS REGRETS

Et si j’étais resté chez moi ?

Je n’aurais pas connu ces déboires rencontrés durant les 3 jours de rencontres littéraires à Grand-Lahou.

Je n’aurais pas dormi sur un coussin maculé d’hémoglobine. Trop fatigué la veille pour m’en rendre compte. Ce que les gérants de l’hôtel ont tenté de nier et de noyer dans leur obscurantisme notoire de méchanceté, frappé d’inconséquence.

Je n’aurais pas connu la piqure douloureuse de ces vilains moustiques lagunaires assoiffés de sang, pas du tout accueillants.

Je n’aurais pas goûté au calvaire d’un climatiseur capricieux de cette structure hôtelière de « haut standing », semble-t-il, soufflant le chaud plutôt que le froid. Je n’aurais pas connu une baisse de tension électrique au point de ne pouvoir faire avancer mes travaux. Avec cette lumière blafarde qui me narguait en m’empêchant de voir distinctement quoi que ce soit.

Ah, hôtel Equateur ! Ah, hôtel miteux ! Ah ! Et si Éfrouba m’était conté ?

Je n’aurais pas changé d’hôtel au point d’oublier mon carton à dessin dans le car de liaison. Chargé que j’étais avec mes deux sacs.

Je n’aurais pas perdu mon précieux document. Avec 3 précieuses planches de bande dessinée sur lesquelles je planchais depuis des semaines et qui attendaient d’être finies pour l’édition. Qui pointait déjà du nez.

Une dame l’a vu et a demandé : A qui appartient ce document ? Dixit le chauffeur qui soutient avoir suivi la scène depuis son rétroviseur. Qui est-elle ? A-t-elle emporté le précieux document ? Si oui, à quelle fin ? A quel dessein ? Je me perds en conjectures. Mais diantre ! Un document retrouvé dans un véhicule de liaison commis à une manifestation littéraire de surcroît, ne peut-il être pas confié au bon soin des organisateurs ? Ou à défaut, ne peut-il pas être confié aux bons soins du conducteur chargé de déposer les participants aux lieux de rencontres et les ramener à leurs hôtels respectifs sitôt les activités terminées ? Et ce, durant ces 3 journées culturelles ?

Ah ! Et si Éfrouba m’était conté ?

Carton à dessin, où es-tu ? Où te caches-tu ? Entre les mains de qui es-tu prisonnier ? A la merci d’un étranger à l’art, un fossoyeur de culture incapable de jauger de la préciosité d’un tel porte-document. Ah !

J’ai mal. Mal à mon carton à dessin. Mal à mes 3 planches. Que je vais devoir refaire. Si toutefois…Avec quel entrain ? Avec quelle motivation ?

Vivement, que mon porte-document soit retrouvé !

Il est 2h du matin. J’ai du mal à dormir.

En fin de compte, j’aurais dû rester chez moi. Franchement !

Ah ! Et si Éfrouba m’était conté ?

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